Articles de presse

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TETU, Mai 2011

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Le petit futé NANTES 2011

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Jean-Joseph anime la seule table d'hôte à Nantes

jeudi 23 décembre 2010

Découverte et rencontreIl faut réserver la veille, le menu du jour est un secret et l'endroit est connu par le bouche-à-oreille. Jean-Joseph Buronfosse propose une table d'hôte dans son magasin de vin.

La table d'hôte est souvent confondue avec la chambre d'hôte. Celui qui en loue une, peut prendre le repas du soir autour d'une même table avec les propriétaires. Jean-Joseph ne loue pas de chambre d'hôte mais, à Nantes, le soir, il accueille dans sa cave à vin tous ceux qui aiment bien manger. « J'aime quand les gens ont le temps pour manger. À midi, tout le monde est pressé, il faut que tout se passe vite. C'est pourquoi je propose la table d'hôte le soir. »
Nantais d'origine, infirmier de métier, il a travaillé à Paris jusqu'en 2000. L'envie d'arrêter l'hôpital et de quitter la capitale l'a reconduit à Nantes. Aujourd'hui, selon le Petit Fûté, il y est le seul à proposer une table d'hôte.
La convivialité avant tout
Rue Maréchal-Joffre, au milieu du magasin « Les comptoirs d'Armorique », se dresse une longue table. Vingt personnes peuvent y être placées. La réservation se fait la veille. Au début, les gens ne se connaissent pas, mais souvent ils se mettent à discuter pendant le repas : « C'est sympa et aucune soirée n'est pareille », dit Jean-Joseph.
Ce soir, il y a un anniversaire. Anthony Retiere a organisé avec ses amis « une petite surprise à ma femme ». Stéphanie Roy a eu l'idée de venir là, une collègue du travail lui avait conseillé l'endroit. « C'est un endroit convivial, on peut parler fort, Nous sommes comme chez nous », s'emballe Anthony Retiere. Ce qu'il y a à manger ? Les hôtes ne le savent pas. C'est Jean-Joseph qui décide le matin ce qu'il y aura le soir, en fonction de la saison et des offres de ses producteurs. L'important, « c'est le coup de coeur et l'envie des produits ».
« Le vin au coeur du repas »
« Les Comptoirs d'Armorique » attirent par le charme. Deux étagères en bois remplies de bouteilles de vin longent les murs en pierres apparentes. Cela rappelle une cave à vin et en même temps une salle à séjour. « Mon magasin est d'abord une cave à vin, mais je ne fais pas de bar à vin », précise Jean-Joseph. Pour lui, le vin est au coeur d'un repas. C'est ainsi que s'est développée l'idée de proposer une table d'hôte pour mettre en valeur les produits des terroirs viticoles.
Pour lui, c'est un plaisir d'aller chercher dans ses stocks la bouteille parfaite qui accompagnera le repas de la table d'hôte. C'est aussi lui qui cuisine : « C'est comme si il y avait de la famille le dimanche. » Il travaille avec des produits locaux, les producteurs de viande ou de poisson sont aux alentours de Nantes.
Une petite entreprise évolutive
En revenant à Nantes, Jean-Joseph s'est aperçu qu'il y avait de bons vins que leurs producteurs avaient des problèmes pour vendre. Le résultat : « Je ne sais pas faire du vin, mais j'ai appris à en vendre ». Pendant un an, Jean-Joseph a travaillé sur les marchés, ce qui, selon lui, est la meilleure école de vente. Après, il a monté sa petite entreprise évolutive. Manquant de place, il a changé de local il y a deux ans et demi. C'est là qu'il a commencé à développer le concept de la table d'hôte. À la date du 23 novembre dernier, Jean-Joseph avait accueilli 5 751 hôtes.
Kristin JURACK.

Ouest France, jeudi 23 décembre 2010 
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Les COMPTOIRS sont dans "ELLE" (1sept.2008)
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Les COMPTOIRS sont dans "ELLE" (6oct.2008)
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Les COMPTOIRS sont dans "Télérama" (Juin-Juillet.2008)
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Les COMPTOIRS sont dans "L'Express" (mai.2008)
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Une cave-table d’hôtes dans la région

Cet endroit n’a rien d’un bar à vins et ne prétend pas y ressembler. Cave le jour, elle se transforme le soir en table d’hôtes. Les clients réservent à l’avance un repas complet dont le menu et les vins sont définis, selon le budget des convives, en concertations avec Jean-Joseph Buronfosse, caviste. Pour les vins, c’est ici la Loire qui est à l’honneur, avec pour producteurs fétiches le domaine du Mortier en Saint-Nicolas de Bourgueil, ou le domaine Régnier en Saumur. « Le fait qu’ils soient bio, c’est la cerise sur le gâteau ! »

Les Zinzins du Zinc. ED FLEURUS 2007

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